La souffrance sous un régime autoritaire

À Djibouti, le régime autoritaire en place a instauré un climat de peur qui limite drastiquement les libertés et plonge la population dans une grande souffrance. Les citoyens n’ont pratiquement pas accès à la liberté d’expression ou de réunion, et toute tentative de contestation ou de critique est sévèrement réprimée. Les médias sont contrôlés par l’État, empêchant toute couverture indépendante et critique. Les journalistes et les opposants qui tentent de dénoncer la situation sont souvent emprisonnés, intimidés ou contraints de fuir le pays.

La répression des activistes et des figures de l’opposition est systématique, visant à étouffer toute possibilité de changement ou de débat public. Par ailleurs, les ressources de l’État sont monopolisées par une élite proche du pouvoir, creusant des inégalités sociales importantes et laissant une grande partie de la population dans la précarité. Ce contexte autoritaire renforce un sentiment d’injustice et de frustration parmi les citoyens, tout en maintenant un contrôle rigide sur la société djiboutienne.

Aboubaker